Quand la communication devient difficile voir impossible dans le couple, que faire ?

La vie à deux, c’est compliqué ! Il suffit de regarder autour de soi pour réaliser à quel point maintenir une relation sur la durée et à travers les épreuves du quotidien est un travail de tous les jours, qui demande introspection, patience et compromis. La vie de couple peut s’avèrer être un véritable défi, certes, mais peut aussi apporter une grande source d’épanouissement et de bien-être, quand la relation fonctionne. Surmonter, à deux, les épreuves de la vie n’a pas de prix. Mais pour cela, la relation doit s’apaiser et s’équilibrer. Voici ici quelques clés pour un quotidien plus serein.

 

Les problèmes de couple sont universels !

Une enquête britannique réalisée en 2018 a mis en exergue qu’un couple se disputait en moyenne 312 fois par an. Les raisons des conflits sont souvent les mêmes chez la majorité des couples : les tâches ménagères, la belle famille, les problèmes liés à la jalousie et le manque de confiance, les écarts salariaux et la gestion de l’argent.

 

 

Dans chacun des couples, les problèmes se manifesteront de façons différentes, mais le problème majeur qui sous-tend tous ces conflits reste toujours le même : le manque de communication. Les difficultés de communication s’installent souvent dans la durée et de manière générale, plus un couple dure, plus elles auront des chances d'apparaitre. Les soucis à se parler, à s'écouter impactent souvent l'intimité, le désir et le sentiment de sécurité dans le couple.

 

Comment se manifestent les problèmes de communication dans le couple ?

Le manque de communication va engendrer de nombreuses émotions négatives chez chacun des partenaires : colère, frustration, tristesse, insécurité etc. Les partenaires vont s’éloigner et très souvent sombrer dans un sentiment d’isolement.

 

Quand on n’arrive plus à communiquer avec son conjoint ou sa conjointe, on va avoir tendance à se réfugier dans sa position et s’accrocher à son point de vue sur la situation. Chaque partenaire se blâme ainsi pour l’écroulement de la relation. Il est très fréquent de voir en consultation des personnes qui vont uniquement parler de leur partenaire, sans parler d’elle-même car pour elles, la situation problématique est uniquement « la faute » de l’autre. Pourtant, dans une relation, nous sommes toujours deux et l’autre est bien souvent le miroir de nos conflits internes.

 

 

Le professeur américain en psychologie et en relations amoureuses, John Gottman, a grandement écrit sur ce sujet et a identifié « quatre cavaliers de l’Apocalypse », soit quatre attitudes qui détruisent, petit à petit, un couple. Les identifier peut déjà permettre de les désamorcer en nous et chez l’autre.

 

1/ La critique :

 

La critique est tout particulièrement toxique dans une relation amoureuse car elle attaque le caractère de l’autre au lieu de ses comportements. Lorsque l’un des partenaires entre en mode "critique", il ou elle utilisera le "tu" : "tu es égoïste", "tu ne penses qu’à toi" et des "toujours" et "jamais". Dans ce cas de figure, le partenaire critiqué se sentira attaqué et blessé, et il ou elle pourra soit se retirer de la discussion soit vous attaquer en retour. Dans les deux cas, rien ne se règle.

 

 

L’antidote à la critique : Faire une remarque en exprimant un besoin et en s’exprimant avec le « je »

 

Passer au « je » permet d’exprimer ses émotions et de verbaliser ses besoins. Il nous permet de formuler des demandes positives et ainsi d’exprimer ce que l’on souhaite, plutôt que ce que l’on ne veut pas. S’exprimer de cette façon permet de faire passer le message sans critiquer l’autre, pour ainsi arriver à un consensus. 

 

2/ Le mépris :

 

Le mépris est extrêmement toxique car celui qui l’exprime se ressent supérieur moralement et peut même exprimer du dégoût. Le mépris serait le plus grand indicateur de divorce futur. Il se manifestera de façon diverse : manque de respect, moqueries, insultes, imitations blessantes du langage corporel etc.

 

L’antidote au mépris : Décrire ses propres émotions et besoins de façon spécifique et reconnaître les bons côtés de la relation 

 

 

Il ne suffit pas d’apprécier mentalement l’autre et de ne jamais lui exprimer. Il est important de se remercier, d’exprimer de la gratitude et de souligner les attitudes de votre partenaire qui vous sont agréables ou qui respectent le consensus que vous avez établi ensemble. L’appréciation pourrait ainsi être vue comme une façon de renforcer le “système immunitaire” du couple. La gratitude créera une réponse positive de votre conjoint et lui donnera envie d’agir en conséquence (renforcement positif). Les bienfaits de la gratitude seront aussi importants pour vous, puisque ce sentiment génère une élévation de votre niveau d’énergie global.

 

3/ La contre-attaque :

 

Le fait d’être sur la défensive est une forme de mécanisme d’auto-protection lorsque nous nous sentons attaqué ou diminué. Réponse de défense face aux attaques de notre conjoint, nous auront tendance à renverser la critique dans une tentative de rendre l’autre responsable des problèmes soulevés. La contre-attaque envenime TOUJOURS la situation et amène une escalade de violence. Dans cette manœuvre, on refuse notre responsabilité en blâmant notre partenaire.

 

L’antidote à la contre-attaque : reconnaître sa responsabilité et s’excuser si nécessaire

 

En vous exprimant son besoin clairement, votre partenaire vous rend service. Plutôt que d’éviter le sujet et accumuler de la rancune, remerciez le ou au moins, ne contre attaqué pas. Vous lui montrerez que c’est sécuritaire de vous parler ouvertement.

 

4/ L’évitement :

 

L’évitement est le fait de se mettre en retrait de la relation à travers la fuite ce qui équivaut à ériger un mur entre soi et son ou sa partenaire. L’évitement est souvent une réponse au mépris et à la négativité chronique et prend souvent un certain temps avant d’apparaître dans une relation, et devenir une habitude. Lorsque l’évitement fait partie du quotidien du couple, les conflits ne sont jamais résolus par l’évitement.

 

Généralement, la personne qui l’utilise essaye d’apaiser la situation et ne souhaite pas empirer le conflit en disant des choses qu’elle regrettera après. Le souci ici, c’est qu’en arrêtant de répondre à son ou sa partenaire pendant un conflit, on risque souvent de le faire escalader.

 

 

L’antidote contre l’évitement : reconnaître son état intérieur et exprimer un besoin de distance temporaire

 

Vous pouvez exprimer à votre partenaire que vous avez besoin de temps ou d’une pause pour vous calmer. Le but ici est de laisser l’adrénaline descendre en vue de reprendre la discussion. 

 

Améliorer la communication dans le couple est possible

En effectuant un travail sur vous, votre passé et les charges émotionnelles associées aux difficultés avec votre conjoint, vous serez beaucoup mieux disposé à ne pas céder à la pulsion de décharger votre frustration sur votre partenaire de manière irréfléchie.

 

Une communication bienveillante est l’une des clés les plus importante d’une relation harmonieuse et épanouissante. Pour soigner une relation, il faut accepter de travailler sur soi, pour ainsi réagir différemment face aux situations de crise.

 

Les Méthodes PEAT, grâce à leurs outils qui travaillent sur la globalité de la façon dont nous percevons ces expériences, nous permettront de nettoyer les charges émotionnelles liées à des scènes du quotidien qui ressurgissent à chaque conflit. Une situation de crise dans le couple et de perte de communication est bien souvent liée à l’accumulation d'années de conflits, discordes et trahisons, que chaque petite dispute fait remonter.

 

Je vous accompagne dans la bienveillance et le non-jugement afin de libérer les charges émotionnelles douloureuses en lien avec votre conjoint ou votre passé pour vous permettre de retrouver une communication saine et bienveillante. N’hésitez pas à me contacter pour toute demande d’information ou afin de prendre RDV. Je vous reçois en cabinet à Quillan et Carcassonne ou en visio-conférence.

 

Quelle est la différence entre un psychopraticien et un psychologue ?

 

Le psychopraticien et le psychologue sont tous deux des spécialistes de la relation d'aide. Cependant, les formations de psychopraticien et de psychologue diffèrent. Le psychologue est titulaire d’un diplôme universitaire, tandis que le psychopraticien a reçu une certification en thérapies brèves. Dans mon cas, je suis psychopraticienne en thérapies brèves (Méthodes PEAT) et en relation d’aide et j'accompagne mes consultants vers la libération émotionnelle, la libération de leurs traumas et de leurs croyances limitantes.

 

 


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