Burn out, quand la charge mentale rencontre la charge affective

Le burn-out est un syndrome d’épuisement physique et émotionnel qui se manifeste par un sentiment de débordement. Souvent révélateur d’un trop plein de fatigue et d’émotions suite à une période de stress et de surmenage intense et prolongée, il est généralement associé au travail mais peut être aussi lié à d’autres sphères de notre vie. Le burn-out, peut toucher tout le monde puisqu’une personne sur trois en a déjà fait l’expérience. Ses causes sont multiples et le stress est toujours au cœur du problème. Zoom sur un mal être bien trop commun.

 

Le burn-out : association de la charge mentale et de la charge affective

 

Aller au travail, s’occuper des enfants, faire les courses, pratiquer une activité physique… Nos vies quotidiennes sont souvent très bien remplies et mouvementées, nous donnant la sensation que tout est chronométré. Il peut donc s’avérer extrêmement difficile de trouver du temps pour nous-même afin de souffler et faire baisser nos niveaux de stress. La charge mentale est ce poids psychologique que fait peser la gestion des tâches domestiques et éducatives quotidiennes, engendrant une fatigue physique et psychique.

 

Lorsque le sentiment de surmenage apparait, une surcharge affective peut également survenir. "Cette dernière se caractérise par une sensation de débordement. On n’est plus en capacité de réaliser des tâches simples et habituelles comme jouer avec ses enfants ou aller à un dîner", explique Charlotte Wils, coach-psychopraticienne et co-auteure de « La charge affective ».

 

La charge affective intègre donc l’ensemble de nos émotions et devient débordante quand une accumulation de sentiments, d’émotions fortes ou de contrariétés nous accable. Le psychanalyste Saverio Tomasella définit la charge affective comme la somme de la charge mentale et de la charge sensible. "La charge mentale recouvre toutes les pensées, les croyances sur soi, les autres, le monde, et les idées, qui nous préoccupent dans les situations que nous vivons ou dans l’organisation de sa journée. La charge sensible contient, elle, toutes les informations non rationnelles, conscientes ou non, qui nous mobilisent à un moment donné." Dans ces moments de surcharge, nous pouvons ressentir de la fatigue, une perte d’appétit, une absence de joie de vivre, de l’anxiété, une irritabilité et des troubles du sommeil.

 

L’association de la surcharge mentale associée à des d’émotions trop intenses à gérer serait donc le cocktail parfait pour aboutir au burn-out. Et lorsque nous faisons sa rencontre, c’est que nous avons déjà poussé beaucoup, beaucoup trop loin...

 

 

Le burn-out, un trouble physiologique

Contrairement aux idées reçues, le burn-out n’est pas comparable à la dépression. Le burn-out est un véritable « syndrome d’épuisement émotionnel » où la personne en burn-out se retrouve dans une situation de stress chronique.

 

Le burn-out n’est donc pas un trouble psychologique, mais physiologique.

 

Le stress est une réaction physiologique normale du corps, qui lui permet de se mettre en état d’alerte le temps d’un danger. Le burn-out est lié à notre mode de vie où l’urgence est devenue un moteur. La pression que nous ressentons qu’elle soit au travail ou dans d’autres sphères de notre quotidien nous force à être en hypervigilance 24 heures sur 24, ce qui épuise notre corps.

 

Nous commençons alors à ressentir une fatigue chronique qui impactera rapidement notre moral : doutes sur nos compétences, nos qualités, dépréciation de nous-même, irritabilité… Très vite, l’épuisement émotionnel vient s’ajouter à cet épuisement physique. Tout devient alors compliqué, jusqu’au tâches les plus rudimentaires.

 

 

On estime aujourd’hui qu’en France, près de 12 % de la population active serait à risque élevé de burn-out et près de 7% d’entre eux seraient actuellement en burn-out. Cet épuisement ne vient pas forcément et uniquement du travail, mais de toutes nos activités. Ce peut être un aidant avec un parent malade ou un enfant malade, une femme qui attend un bébé, un sportif face à une compétition ou une femme au foyer avec plusieurs enfants. 

 

Soigner nos émotions pour sortir du burn-out

 

Lorsque nous traversons un burn-out, nos émotions sont au cœur de cette expérience et en sont le vecteur de régulation. Selon Agnès Bonnet-Suard, docteur en psychologie et autrice de Reconnaitre le burn out : agir contre l’épuisement émotionnel et se retrouver : « les émotions sont les premières à se réguler quand on traverse une crise, que notre équilibre est perturbé. Notre santé repose sur un équilibre global, émotionnel et psychique, et elles sont les premières car ce sont elles qui font le lien entre le psychisme et le corps ». 

 

Parfois nous nous sentons également submergé non pas par le nombre de tâches à gérer mais parce que nous sommes trop engagés émotionnellement dans la tâche à accomplir.

 

Le processus d’épuisement émotionnel est donc un déséquilibre entre ce qu’on a donné et ce que l’on reçoit. On se crée ainsi des enjeux imaginaires qui sont plus forts que ce que l’activité peut apporter. L’intensité de l’activité cumulée à la pression que l’on s’impose créer ce processus d’effondrement.

 

Lorsque nous en sommes à ce stade d'épuisement et pour en sortir, il est nécessaire de débuter un travail aussi bien sur notre corps physique pour l’aider à se détendre et produire moins d’hormones de stress, que sur notre psychique en identifiant les émotions qui nous ont submergées.

 

Les Méthodes PEAT nous offre une boite à outils extrêmement complète pour désamorcer les émotions et pensées paralysantes afin de nous permettre de changer de point de vue sur nous même et nos attentes. Elles sont complètement appropriées dans la prise en charge du burn-out et offrent aux patients, une approche globale qui lui permettra de renouer avec l’intégralité de son être et se libérer des traumatismes émotionnels invalidants.

 

Si vous êtes en situation de burn-out, n’hésitez pas à me contacter pour toute demande d’information ou pour prendre RDV.