Deuil : accepter l'intolérable avec le soutien des Méthodes PEAT

Le deuil fait clairement parti des moments les plus difficiles que tout un chacun peut traverser dans une existence. La perte d’un être cher est un tsunami émotionnel qui lorsque nous le traversons, impacte toutes les sphères de notre vie. Submergé par la douleur, il peut être compliqué voire impossible d’accepter que nous ne reverrons plus jamais l’être aimé. Comment surmonter cette réalité qui lorsque nous la traversons n’a aucun sens pour nous et comment accepter les émotions souvent confuses qui se présentent ? 

 

Le deuil, c’est quoi exactement ?

 

Situation inévitable puisque nous sommes des êtres mortels, nous devons malheureusement tous y faire face un jour ou l’autre. Selon Aline Nativel, psychologue clinicienne : « un deuil est la mise en place d'un processus intrapsychique à la fois comportemental, cognitif et socioculturel face à la perte définitive d'une personne (décès), d'une situation (rupture amoureuse, divorce, emploi...) ou même d'un objet. La personne endeuillée va ressentir tout un tas d'émotions comme de la peur, de la culpabilité, de la colère, de la tristesse, de l'injustice, de la frustration, du dégoût et par conséquent, aura des comportements en réaction à ses émotions vécues, pouvant souvent entraîner des troubles du comportement".

 

Il existe plusieurs étapes que tout le monde traverse (pas toujours dans le même ordre) lors d’un processus de deuil. Elisabeth Kübler-Ross, psychiatre et psychologue américaine a théorisé ces différentes étapes :

 

La phase du choc advient lorsque la personne apprend la perte de l’autre. Cette phase est caractérisée pour la personne qui traverse le deuil par un processus de déni, de refus de la réalité. Il est difficile pour elle de croire que l’être cher est réellement disparu.

 

La phase de colère apparait lorsque le déni s’estompe et que la personne prend conscience de la réalité de l’information. Celle-ci va progressivement ressentir une forte douleur et entrer dans une attitude de révolte. Cette étape est particulièrement difficile à traverser, puisque c’est une étape durant laquelle la personne qui la traverse est en prise avec de fortes contradictions internes.

 

La phase de marchandage est généralement courte, la personne survivante tente de négocier un retour de la personne disparue. Et, c’est lorsqu’elle prend conscience qu’aucun retour en arrière n’est possible qu’elle va entrer dans la quatrième phase.

 

La phase dépressive est généralement la plus longue du processus de deuil. Elle est caractérisée par une grande tristesse, une détresse psychologique et morale importante, une longue période de remise en question. Les personnes qui traversent ce moment ont souvent l’impression qu’ils n’en sortiront jamais.

 

 

La phase d’acceptation : la personne a compris et accepté la disparition de l’autre. Elle peut encore ressentir de la tristesse face au vide ou au manque laissé par le départ de l’autre, mais elle retrouve progressivement un fonctionnement normal et entame un processus de résilience.

 

Quand les émotions du deuil se réactivent

Le but de ce processus de deuil est de réussir à continuer à vivre en acceptant cette perte définitive et irrémédiable. Mais malheureusement, beaucoup de personnes rencontrent des difficultés à surmonter ces différentes phases et souvent la charge émotionnelle associée à ce deuil ne se dissipe pas complètement. Nous fonctionnons normalement dans la vie de tous les jours, mais les émotions peuvent être réactivées à tous moments. On parle alors de deuil pathologique.

 

La mort est une surprise que fait l’inconcevable au concevable - Paul Valéry

 

 

Par exemple, vous apprenez la mort de la mère d’une amie. Vous la connaissiez très peu et n’aviez pas d’attache émotionnelle avec cette personne. Vous vous rendez à son enterrement pour soutenir votre amie et vous êtes pris d’une vague d’émotions extrêmement intense. Vous ne pouvez cesser le flot de vos larmes, vous êtes dépassé. La mort de cette personne vous renvoi à la mort de votre proche disparu. Vous pensiez que vous aviez fait la paix avec ce départ, mais ce n’est pas le cas car cette souffrance s’est réveillée dès qu’elle en a eu l’occasion.

 

 

Lorsque nos émotions se réveillent ainsi, c’est que l’on n’a peut-être pas complètement franchi certaines étapes pour atteindre un véritable état de résilience face à cette déchirure. Le travail thérapeutique prend alors tout son sens.

 

Exprimer les émotions bloquées du deuil pour s’en libérer avec les Méthodes PEAT

 

Le travail de deuil n’est pas linéaire et il arrive que la tristesse disparaisse pour resurgir brutalement quelques mois, voire années plus tard. Nous nous posons alors la question de pourquoi nous souffrons. Pleurons-nous sur nous-même ou pleurons-nous la personne disparue ? Bien souvent, cette tristesse nous envahit car nous n’arrivons pas à accepter que nous ne revivrons pas ces moments avec l'être aimé.

 

Mais dans le deuil, il n’y a pas que la tristesse, il y a aussi TOUTES les autres émotions que la disparition de notre proche et les circonstances de cette dernière ont pu engendrer. Par exemple, une personne qui a perdu un proche dans un accident de voiture pourra développer une phobie en lien avec la conduite. Une autre qui a perdu un proche d’un cancer peut se voir extrêmement anxieuse dès qu’elle entend parler de cette maladie ou même avoir de grandes difficultés à rentrer dans un hôpital (car cela la replonge dans les moments difficiles ou elle était au chevet de son proche).

 

Les émotions peuvent aussi s’avérer tout autrement dérangeante. Parfois, pendant le deuil, surtout si une longue maladie a précédé le décès, un sentiment inattendu de soulagement peut émerger. Il semble déplacé et est souvent considéré comme mauvais, ce qui engendre beaucoup de culpabilité pour la personne qui le ressent.

 

Si vous ressentez un quelconque soulagement, c'est probablement parce que la personne aimée souffrait et que vous êtes reconnaissant que son supplice soit terminé. Il se peut aussi que vous soyez soulagé pour vous-même, car accompagner une personne dans la maladie est prenant en temps et en énergie et vous pouvez aspirer à vivre autre chose. Ces sentiments sont normaux, mais peuvent provoquer beaucoup de confusion et de culpabilité. Nous ressentons un soulagement que la souffrance s’arrête pour la personne décédée ou que nous puissions reprendre une vie "vivante" mais aussi une tristesse infinie par l'absence. Cette contradiction émotionnelle est très déroutante.

 

En séance face à ce type de problématique, nous utiliserons la technique du DP4, méthode phare des Méthodes PEAT en prenant en compte les deux pôles de la polarité en lien avec l’émotion. A partir d’une scène précise et par un processus d’alternance, nous serons en mesure de dissoudre tous les éléments, de les intégrer. Cette méthode annule d’une part, tout ce qui est dans l’événement, mais aussi tout ce qui s’y rattache.

 

Latifa, aujourd’hui thérapeute Méthodes PEAT a découvert ces dernières lors d’un travail autour du deuil, voici quelque extraits de son expérience avec les Méthodes PEAT :

 

« Depuis l’âge de 13 ans et demi, j’ai été confronté à plusieurs deuils jusqu'en 2015, j’ai perdu beaucoup d’êtres chers. J’ai expérimenté diverses techniques de thérapie pour guérir et essayer de comprendre pourquoi subir autant de souffrances. »

 

« J’ai eu la chance de croiser le chemin des Méthodes PEAT en mars 2021, et quelle rencontre !!! J’étais loin d’imaginer que l’inconscient pouvait garder autant de chose !!! Je crois que je n’ai jamais autant pleuré de ma vie, les Méthodes PEAT ont été pour moi une renaissance et c’est extraordinaire. »

 

« Dés la première séance, j’ai été stupéfaite de voir à quel vitesse cette méthode est extraordinaire, notamment avec le Vortex pour se libérer les traumas des deuils, ça été un vrai nettoyage de tout mon être, chaque recoin y est passé. Pour moi, les Méthodes PEAT sont un trésor entre les mains pour les thérapeutes.»

 

« Les séances Méthodes PEAT m’ont permis de découvrir que le sentiment de culpabilité était profondément ancré en moi et qui me rongeait de l’intérieur, que ce soit lié à mon enfance, aux deuils, ou mes soucis relationnels dans le milieu professionnel ou personnel. Ce travail sur la culpabilité a été tellement libérateur, ce n’est qu’une fois le sentiment de culpabilité enlevé que je me suis sentie beaucoup mieux et que la transformation a pu s’instaurer en moi.»  

 

 

Si vous traversez un deuil ou ressentez que vous avez des émotions liées à un deuil (même ancien) qui sont toujours actives, les Méthodes PEAT peuvent vous offrir un véritable soulagement. Libéré de ces émotions, vous pourrez enfin profiter pleinement de ce que la vie à vous offrir, aujourd’hui et maintenant. 

 

N’hésitez pas à me contacter pour toute demande d’information ou pour prendre RDV.


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