Les Méthodes PEAT au secours des patients souffrants de phobies

Une phobie se définie par la peur intense et irrationnelle de quelque chose. Elle est très courante puisque 10 à 20% de la population développe une forme ou une autre de phobie dans sa vie. Qu’elle soit simple ou complexe, elle peut avoir un impact massif sur notre bien-être et peut devenir paralysante au quotidien. Les Méthodes PEAT nous offrent une boite à outils très complète pour identifier et traiter la phobie durablement et définitivement afin de retrouver un véritable équilibre émotionnel.

 

Comment distinguer la peur de la phobie ?

Avoir peur est tout à fait normal, c’est un réflexe naturel de survie. Sans la peur, nous n’aurions jamais pu nous développer en tant qu’espèce, car nous n’aurions jamais eu conscience des dangers que représentent les autres prédateurs et notre environnement. La peur devient une phobie quand elle n’est plus liée à un danger. 

 

La phobie simple, qu’est-ce que c’est ?

La phobie simple ou primaire concerne un objet précis ou une situation particulière. Elle se matérialise lorsque l’on est terrorisé par quelque chose qui n’est en soi pas dangereux. Cela peut être un animal (chien, chat, serpent, rats, araignées etc…), un élément naturel (le sang, l’orage, le vent), une situation (être dans un avion, sur un pont, en voiture etc.), un objet (miroir, aiguilles, etc.). En tout, il existerait près de 6 000 phobies simples différentes allant des plus répandues comme la claustrophobie, aux plus rares et intrigantes comme la mysophobie (peur de la poussière).

 

 

Les phobies simples se développent la plupart du temps durant l’enfance, généralement à la suite d’un choc émotionnel ou d’un stress important. L’enfant associera un élément à ce choc. En le craignant, il craint la reproduction du stress. Certaines phobies sont également apprises, l’enfant reproduit la peur d’une personne de son entourage. Ainsi, si sa mère est terrifiée par les araignées, il est plus susceptible d’en avoir peur également.

 

La phobie complexe, un trouble invalidant

Dans la phobie complexe, de nombreux facteurs entrent en jeu. La personne va ressentir une peur face à un objet ou une situation particulière au même moment qu’elle fait l’expérience d’une expérience traumatique. L’objet de sa peur va alors s’imprégner de toute la charge traumatique de ce qu’elle est en train de vivre. Tout le stress et les émotions difficiles vont ainsi se cristalliser autour de cet objet.

 

Par exemple, un enfant fera la rencontre d’une très grosse araignée au même moment que ses parents se disputent violemment. Toute la charge émotionnelle et tout le chaos ressenti par cette altercation se cristallisera autour de la peur de l’araignée. L’enfant en grandissant ne comprendra pas pourquoi il ressent une si grande insécurité à la vue ou même à la pensée d’une araignée. Cette sensation d’insécurité est liée à ce qu’il a ressenti quand ses parents se disputaient et envisageaient de se séparer.

 

 

Les phobies complexes sont souvent invalidantes au quotidien. Ces peurs aliènent significativement la liberté du patient puisqu’il ne sent souvent plus libre de faire un certain nombre de choses à cause de sa phobie. Si elles sont associées à la peur du regard et du jugement d'autrui, les phobies entraînent souvent un évitement social et limitent les activités du malade. Les troubles paniques comme l'agoraphobie, correspondent à un sentiment de malaise qui s'installe dans les lieux publics, et qui s'avère impossible à surmonter, sans prise en charge adaptée. 

 

Comment les Méthodes PEAT peuvent elles nous aider à dépasser nos phobies ?

Les Méthodes PEAT relient les approches occidentales telles que la psychosynthèse de Assagioli, les pratiques psycho-énergétiques (PNL, EFT) et les philosophies orientales dans le but de neutraliser rapidement et définitivement, nos conflits intérieurs, nos émotions destructrices, nos traumas et phobies. La force et l’originalité des Méthodes PEAT réside dans le fait qu’elles ont une finalité différente des autres méthodes : la fusion des polarité et ainsi le passage de la dualité à l’unité.

 

"Rien n'est éternel sauf le changement"- Bouddha

 

Dans la gestion de la phobie, le praticien utilisera un outil puissant appelé DP4. Le DP4 fonctionne par alternance entre deux situations : une difficile (la phobie) et une confortable (le moment présent). Pour chaque situation, le praticien demandera au patient de se resituer dans une scène concrète. Par exemple, la scène où notre enfant s’est retrouvé nez à nez avec une araignée gigantesque alors que ses parents hurlaient.

 

Le patient sera amené à fixer l'image, comme une pause sur un film, il regardera des éléments précis : y a t-il des personnes autour? Dans quelle pièce se situe t-il ? Dans quelle position est-il installé ? Fait-il chaud ou froid ?

 

A partir de cette image, il va s’imprégner de l'émotion ressentie quand il visualise la scène. Le praticien va ensuite le conduire à chercher la sensation physique et l’aider à trouver où se situe l’émotion dans son corps. Il peut avoir par exemple froid dans le dos, la poitrine qui sert, la gorge nouée, les jambes qui se dérobent etc.

 

Ensuite le praticien demandera au patient ce qu’il pense à cet instant T. Après avoir mis à jour les sensations corporelles, le praticien cherche à obtenir une pensée chargée d'émotion du type : « je vais tomber et mourir, je vais me faire mordre, je vais vomir, je vais tourner de l’œil et tomber au sol etc. ».

 

Une fois cette mise en situation effectuée, le patient fera la même chose pour la situation positive en se concentrant sur l’ici et maintenant et en se focalisant sur le bien être ressenti dans cet instant présent. On travaille cette fois également sur l’image, le ressenti, l’émotion et la pensée.

 

Le praticien va ensuite accompagner le patient à se connecter à lui-même via la stimulation de points d'acupression et d’exercices de respiration pour le conduire à se libérer de la charge émotionnelle associée à l’expérience traumatique.

 

Par un jeu d’allers/retours entre l’expérience traumatique et l’expérience positive, les contenus seront atténués : l'image deviendra plus petite, plus floue, plus grise et l'émotion sera moins forte. La panique fera place à un simple stress et les sensations physiques deviendront supportables.

Rapidement, certains contenus seront complètement vidés de leurs charges. Ils apparaitront comme vides. Il n'y aura plus d'émotions et la pensée ne sera plus active. Le praticien continuera ce processus jusqu’à ce que toutes les charges positives et négatives soient dissipées.

 

A l’issue de cet exercice, la personne pourra repenser à ce qu'elle a vécu et être complètement détachée, comme si elle regardait le film de la vie d'une autre personne. Ce processus dure dans sa totalité autour de 10-15 minutes. La scène douloureuse est définitivement dissoute, en douceur, sans avoir besoin de vivre et revivre la scène de multiple fois (à la différence de l'EMDR qui est assez éprouvant). Le patient se sentira très rapidement soulagé et est souvent surpris à l'issue du protocole d'être aussi détaché en repensant à la scène. La magie des Méthodes PEAT a opérée !

 

Pourquoi le protocole DP4 des Méthodes PEAT est-il si efficace ?

Le mental a besoin de mouvement pour maintenir vivant un traumatisme. Pour définir un souvenir, il y a quatre éléments qui entrent en jeu : l’image, l’émotion, la sensation physique et la pensée. Pour maintenir vivant le souvenir, le mental réécrit perpétuellement l'histoire en appliquant des variations minimes sur ces éléments. En figeant ces quatre éléments, on joue un tour au mental afin de le forcer à dissoudre le souvenir.

 

Ensuite, contrairement à d'autres approches où on cherche à aller dans le positif, avec les Méthodes PEAT, on vise l'équilibre. En dissipant les charges négatives ET positives, on intègre les deux polarités d'une situation.

Ce que l’on réprime, s’imprime

Ce à quoi l’on résiste, persiste

Ce que l’on fuit, nous poursuit

Ce qui nous affecte, nous infecte

Ce à quoi l’on fait face, s’efface

Ce que l’on visualise, se matérialise

Ce que l’on bénit, nous ravit!

 

Diane Le Blanc

Dépasser ses phobies pour retrouver calme et sérénité grâce aux Méthodes PEAT

Si vous souffrez de phobies et souhaitez-vous en libérer durablement, Yannick Guennou vous reçoit dans son cabinet à Carcassonne, à une heure de Toulouse ou dans celui de Quillan dans l'Aude. Elle peut également vous accompagner à distance en téléconsultation.

 

Dans un environnement sécurisant et bienveillant, Yannick vous accompagne vers votre déploiement personnel. Chaque séance dure 1h à 1h30 et les outils utilisés sont multiples en fonction de vos besoins uniques : Méthodes PEAT, soins quantiques Healy, Relation d'aide et outils d'écoute active. Le travail thérapeutique vous permettra ainsi de soulager vos souffrances et vous aidera à vous connecter à votre liberté d'Être.

 

N’hésitez pas à me contacter pour toute demande d’information ou pour prendre RDV.


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